L’opération de renouvellement de la moitié des membres des 12 sections ordinales régionales de l’Ordre national des médecins a eu lieu jeudi sur fond de contestation et de remous, puis que l’opération de vote des médecins de la section ordinale régionale d’Alger a été notamment marquée par une action de contestation menée par les opposants du président sortant de la SOR d’Alger, Dr Bekkat Mohamed Berkani.
Forts d’une décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, ces opposants ont carrément demandé aux organisateurs du vote de déplacer les scrutins vers les quatre hôpitaux de la capitale, comme il a été signifié dans le jugement en référé promulgué mercredi après-midi, soit la veille du dernier jour du vote, d’autant que l’élection par correspondance a débuté déjà il y a une dizaine de jours. D’ailleurs, l’administration de l’EPSP des Annassers a tenté d’empêcher les médecins d’accomplir leur devoir électoral avant de revenir à de meilleurs sentiments. « L’Opération de vote de SOR d’Alger qui a commencé il y a une dizaine de jours par correspondances se déroulait normalement jusqu’à mercredi, où il semblerait qu’il y ait eu une décision du tribunal administratif de Bir Mourad Rais qui demandait de déplacer l’opération de vote, soit jeudi vers les hôpitaux publics de la capitale », a dénoncé Dr Bekkat avant de préciser sur sa lancée qu’il ne connaissait « ni les tenants ni les aboutissants, de cette décision de déplacer les bureaux de vote vers les hôpitaux. C’est une opération qui n’est pas légale, on ne peut pas organiser des élections dans cinq hôpitaux ». Le président de la section ordinal d’Alger a d’ailleurs interjeté, jeudi, un appel au Conseil d’Etat pour demander de surseoir à l’application de la décision du tribunal administratif de Bir Mourad Rais. Malgré ces remous, l’opération de vote s’est poursuivie, jusqu’ à son terme, soit jusqu’à la clôture des scrutins à 17 heures. Les organisateurs du dixième vote de renouvellement des membres de la SOR d’Alger ont d’ailleurs enregistré une participation de 1200 médecins dont 650 par correspondances, venus aussi bien du secteur public que privé
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