Lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 19 août, par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) le Dr. Naoufel Chibane a promis, un mouvement d’envergure à la prochaine rentrée sociale
Le conférencier accuse directement le département de Hasbellaoui d’être à l’origine de malaise que connait le secteur « le responsable de la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur de la santé est bien le ministère » dira le secrétaire générale
Le syndicat dénonce « une atteinte à l’intégrité physique et morale du corps médical ». Il dresse un constat sur « la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable ». Il cite « l’insécurité, le manque de moyens et le manque d’effectifs auxquels s’ajoutent l’insulte et l’invective ». affirme-t-il.
« Nous sommes des médecins pas des criminels »
Les cas d’agressions contre les personnels dans les hôpitaux sont à la hausse depuis« Aujourd’hui, on est présenté à devant l’opinion publique comme des criminels, des hommes et femmes sans foi, sans conscience. Où allons-nous avec cette mentalité ? » Indique Dr Chibane, qui n’accepte plus cette situation d’insécurité
Dr. Missaoui « Des sommes colossales pour des infrastructures sans âme »
A son tour le Dr. Missaoui, vice-président du syndicat, pointe de doigt le ministère de la Santé, d’être à l’origine de ce dysfonctionnement. « Les seuls responsables qui devront être mis en prison sont ceux du ministère de la Santé », en référence à l’affaire de Djelfa. Ou Six personnes, sont actuellement en détention provisoire.
Pour le Dr. Missaoui, le cas de décès de la parturiente et son bébé à Djelfa est de « la responsabilité du ministère de la Santé qui a envoyé deux gynécologues seulement pour couvrir trois Daïras ». « Le personnel médical n’est pour rien dans cette affaire » a-t-il affirmé.
Selon M. Missaoui, « depuis 15 ans on entend parler de la réforme de la santé publique. Des sommes colossales ont été dépensées pour la mise en place d’une infrastructure sans âme ». « Dans les hôpitaux publics, on est dans le bricolage » assène-t-il. « Il y a un échec flagrant de la politique sanitaire et des programmes mis en place en Algérie », a-t-il souligné.
synthèse S.N