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Un sit-in des employés des laboratoires Sandoz du groupe Novartis s’est tenu aujourd’hui au niveau de l’usine sise à Oued Smar afin de réclamer une visibilité sur le sort des employés et de l’entreprise.
La société a diffusé en février 2019 la décision de désinvestir du marché algérien les produits génériques de la gamme ville (Sandoz) sans donner plus de détails à leurs employés qui se retrouvent menacés d’un licenciement qui peut survenir du jour au lendemain.
Les employés s’étant organisé en syndicat d’entreprise réclament depuis 8 mois et par la voie légale plus de détails sur les délais et le déroulement de ce processus de désinvestissement et jusqu’au jour d’aujourd’hui aucune réponse n’a été rendue et ce malgré l’engagement du management local sur la date du 30 Septembre lors de la dernière réunion syndicale.
Par ailleurs, 25 des employés de l’usine ont fait l’objet de pressions pour accepter un départ avec des termes défavorables, des employés qui étaient à ce moment-là non-syndiqué par peur de représailles. A noter que certains de ces derniers ont été victimes d’amputations
Le groupe est totalement sourd aux revendications des employés les poussant ainsi à la démission sans indemnités en leur demandant de continuer à faire leur travail normalement sans prendre en considération l’impact d’une telle annonce sur les différentes parties prenantes du secteur de la santé (médecins, pharmaciens, grossistes).
Devant cette situation complexe et se sentant pris en otage les employés ont observé un sit in pour faire entendre leur voix.
