Le journal en ligne Algérie Patriotique a ressorti, ce matin, une fake news qui avait ciblé Saidal en 2011 et 2017. L’article « Mises en garde contre un médicament ’’mortel’’ suite à une erreur d’emballage » semble avoir été écrit pour provoquer la panique parmi les patients et porter atteinte à cette société nationale.
« Un message circule depuis ce dimanche matin sur le danger encouru par les consommateurs d’un vasoconstricteur fabriqué par Saïdal. Selon des pharmaciens qui ont lancé l’alerte à travers les réseaux sociaux, ’’Saïdal a fait une erreur de fabrication concernant certains lots de Rhumafed’’ », écrit le journaliste. Bien entendu, celui-ci ne cite aucune source et se contente de rester très vague.
Et pour mieux appuyer sur le caractère tragique de l’affaire, Algérie Patriotique ajoute : « ’’ Ceci est très sérieux’’, avertissent encore les auteurs du message, pharmaciens de leur état »…
Mais le journaliste fait mieux encore, il reconnait ne pas avoir fait son travail qui consiste à confirmer et à recouper une information. « On n’a pas pu vérifier la véracité de cette erreur d’emballage qui aurait été commise par Saïdal qui devra fournir des explications à ce sujet. Soit la société dément, soit elle devra retirer les lots incriminés », avoue-t-il.
Plainte contre X
Ouakli Youcef, le directeur marketing et vente de Saidal qui a confirmé que cette information est bien un hoax qui revient de façon cyclique sur les réseaux sociaux. « Nous avons lu cet article ce matin et je peux confirmer que c’est une fake news. Nous avions subi cette attaque en 2011, nous avions d’ailleurs déposé plainte contre X », souligne-t-il. Selon lui, la direction de la communication du groupe Saidal va une nouvelle fois rendre public un communiqué pour démentir cette rumeur.
Décrypter info
Cela fait des années que cette info circule. Et, personnellement, j’ai rectifié et publié sur les journaux. Il s’agissait d’une simple erreur de blister pour un autre médicament. L’intox a amplifié la fake news pour en faire un danger mortel, là où il n’y en a point.