La quatrième édition de l’ « Onco-Hematology » s’est ouverte ce vendredi 25 juin à l’hôtel Sheraton d’Alger.
Elle a réuni des oncologues, des hématologues, et des chirurgiens nationaux en présentiel et d’autres experts internationaux en sessions virtuelles. Organisée par les laboratoires Roche Algérie durant deux jours, cette manifestation à vocation scientifique se décline en fait comme une tribune de partage mutuelle d’expériences pour l’amélioration de la prise en charge du des patients atteints de cancer, qui reste la deuxième cause de mortalité en Algérie après les pathologies cardiaques. Les animateurs de ce rendez-vous aborderont entre autre, la nouvelle approche de médecine personnalisée qui offre des solutions d’accès intégrées aux innovations en matière de diagnostic ou de thérapie. Dans son intervention inaugurale, le directeur générale de Roche Algérie, Dr Amine Sakhri a relevé l’importance de ce genre de « confrontations » scientifiques qui permettent aux experts de débattre des dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie.
L’accès aux traitements innovants n’est plus un luxe
Pour lui, l’accès aux traitements innovants n’est plus un luxe au vu des situations épidémiologiques qui renseignent sur l’impact des cancers. « Roche leader mondial en biotechnologie qui existe depuis deux décennies en Algérie, a mis en place des mécanismes garantissant l’accessibilité des citoyens aux soins innovants », précisera Dr Sakhri qui ne manquera pas de rappeler au passage les engagements de partenariat pris avec le ministère de la santé dans plusieurs domaines notamment en cancérologie.
L’importance du choix et de la technologie
C’est le Dr Nathael Menras de Roche Diagnostics France qui plante le décor par visioconférence en intervenant sur l’approche multidisciplinaire du diagnostic en oncologie. Il a relevé l’importance du choix et de la technologie à adopter pour assurer une bonne prise en charge au patient. Dr Menars n’a pas hésité d’analyser les facteurs aidant à détecter ou à confirmer un cas de cancer ou à le traitement optimal à prescrire. Dans les débats, des intervenants ont insisté sur la pose du diagnostic du cancer dans les délais qui reste la clé indispensable pour l’aboutissement de toute stratégie thérapeutique.
La tendance demeure inquiétante en Algérie
Rappelons enfin que la tendance de l’évolution de cette infection foudroyante non transmissible demeure inquiétante en Algérie au vu des estimations rendues publiques dernièrement par le Registre national du cancer. Il est attendu que l’Algérie qui compte, selon les statistiques de 2018, 42 000 nouveaux cas commencera à dénombrer à partir de 2025 entre 60 000 et 61 000 nouveaux cas de cancer. C’est présumer que la mortalité va augmenter.
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