Dans une correspondance adressée hier au ministre de la Santé, le vice-président de la Commission de la défense nationale au Conseil de la nation sénateur Benzaïm , a révélé que certains pharmaciens à la retraite ont trouvé le moyen de vendre l’agrément de leurs officines à d’autres jeunes pharmaciens pour 3 milliards de centimes.
Cette pratique se révèle être illégale à plus d’égard. Non seulement l’agrément est délivré au seul titulaire dont le nom et prénom ainsi que l’activité y sont consignés, mais le céder à toute autre personne contre de surcroit un montant d’argent aussi faramineux est passible de sanctions pénales. Saisi officiellement de cette affaire, le département d’Abderrahmane Benbouzid devrait ouvrir une enquête à l’effet de déterminer les tenants et les aboutissants. Pour Benzaïm, cette pratique illégale condamnée par la Loi pénalise en plus les nouveaux diplômés des facultés de médecine et pharmacie. En effet, ces derniers ne sont pas peu nombreux à courir derrière l’agrément pour l’ouverture d’une officine.
Ouvrir une pharmacie est devenu un miracle
Mais, en vain, puisque, précise ce sénateur, les autorisations sont suspendues depuis 2006 déjà lorsqu’encore elles sont délivrées selon le critère de l’ancienneté. « Ouvrir une pharmacie est devenu un miracle qui n’arrive jamais », pouvait-on lire sur le document. « Monsieur le ministre, je pense qu’il est de votre devoir et du devoir du Gouvernement de prendre des mesures strictes et urgentes pour donner les crédits nécessaires à l’ouverture des pharmacies à ceux qui le souhaitent sans exclure personne », recommande le sénateur pour qui encore, les conditions d’autorisation auquelles sont soumis les jeunes demandeurs doivent être souples en vue de créer des emplois.
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