Le chef de service d’immunologie au CHU de Beni Messous, professeur Reda Djidjik, a indiqué, mercredi à Alger, qu’il faudrait disposer d’indicateurs épidémiologiques « vrais et solides » pour prévenir une éventuelle 4e vague de la Covid-19, permettant d’avoir une capacité de réagir « rapidement » en vue de freiner une augmentation « exponentielle » des contaminations.
Le professeur Djidjik a estimé, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, qu’il fallait « avoir des indicateurs épidémiologiques vrais et solides » pour mieux gérer d’éventuelles vagues de la Covid-19, qui « sont aggravées par le comportement des citoyens », prévenant qu’on était pas à l’abri d’une 4e vague.
Ces indicateurs épidémiologiques, souligne le spécialiste en immunologie, « permettront de réagir rapidement » et « d’avoir cette capacité de réagir le plus vite possible pour freiner un peu une recrudescence de cas, une augmentation exponentielle des contaminations et éviter la saturation des hôpitaux ».
Selon le professeur Djidjik, « l’essentiel c’est de s’organiser et de faire face, et de ne pas se prendre en plein visage une nouvelle vague », comme le cas de la 3e vague qui a été, a-t-il affirmé, « très meurtrière et très compliquée à gérer ».
« Il faut agir en faisant des confinements très stricts de la population », recommande le professeur Djidjik, soulignant qu’aucun spécialiste dans le monde « ne peut prédire l’arrivée d’une 4e vague ».