jeudi 21 novembre 2024
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Le ministère de la Santé reconnaît des « tensions"

Pénurie/La gestion du dossier des médicaments est épineuse.

En dépit des alertes signalant des pénuries de médicaments « essentiels » dans les pharmacies, et notamment âpres les déclarations du  président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, le Dr Lotfi Benbahmed, qui avait  tiré, la sonnette d’alarme quant à l’indisponibilité de centaine médicaments. A son tour Le  président de l’association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi, lui aussi  qui avait indiqué  qu’il a reçu des requêtes de personnes souffrant de pathologies et dont l’état nécessite des médicaments indispensables à leur état de santé. Considérant qu’il s’agit là d’une situation d’« extrême gravité ».

Dans ce contexte. Le ministère de la santé , a tenu a  réagir, par une conférence de presse animé par  Le directeur de la pharmacie et des équipements  médicaux au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme  hospitalière, le Dr. Hafedh Hamou qui  affirme que « les médicaments  essentiels » étaient globalement disponibles sur le marché, reconnaissant  toutefois « une certaine tension sur un nombre très réduit » et qui est « en voie  d’être réglée progressivement ». précisa Hamou estimant  que la gestion du dossier des médicaments est « une question  épineuse au vu du nombre des intervenants entre opérateurs nationaux et  laboratoires étrangers », précisant que « le moindre disfonctionnement dans  l’un des maillons de cette chaine peut provoquer des perturbations dans la  distribution de ce produit vital ».

Il a indiqué que la réunion tenue jeudi dernier entre  des responsables du ministère de la Santé et les représentants de la  Fédération national du médicament a conclu que les informations relayées à  ce sujet étaient « infondées ».

Perturbation chez Saidal

La « tension » que connaissent certaines catégories de médicaments, qu’ils  soient fabriqués localement ou importés, est due au transfert de la  production de l’usine Saidal d’El Harrach vers Médéa et Dar El Beida, ainsi  qu’à l’arrêt de la production d’un laboratoire autrichien, a-t-il expliqué  .Ajoutant qu’un opérateur national « s’est engagé à produire cette catégorie  de médicament dans le cadre d’un partenariat avec un laboratoire italien au  cours du deuxième semestre 2017 ».

La rupture supposée concerne des dénominations commerciales et non des  dénominations communes internationales qui ont des équivalents en  générique, a-t-il soutenu. Expliquant que certaines ruptures seraient dû au processus du médicament  lui même qui commence par la fabrication, puis le contrôle et en fin la  mise sur le marché, il a indiqué que le ministère veillera à l’avenir à  l’importation de produits dont le délai de péremption est très loin afin de  pallier aux ruptures.      De ce fait et pour mieux géré les alertes de ruptures  , il a annoncé l’ouverture d’une rubrique relative au  pénurie de médicaments sur le site du Ministère de la santé pour fournir  les informations utiles sur les catégories en rupture et la période  nécessaire pour rétablir le dysfonctionnement.

Libération des programmes en Octobre 

Concernant la libération des programmes d’importation pour 2018, le  Dr. Hamou a précisé que le ministère s’attèle à leur lancement au mois  d’octobre prochain afin de permettre un accès permanent et continu à ce  produit vital, précisant que tous les producteurs nationaux « ont tenu leurs  engagements aussi bien en termes de quantités produites que de stocks ».

S.N