Le président de la Société algérienne de médecine interne, le Pr Amar Tebaibia, a plaidé, à Alger, pour « l’élaboration d’un cadre juridique réglementant la prescription et l’utilisation des médicaments bio-similaires », nouvellement introduits en Algérie.
« Il y a une situation en Algérie qui risque de s’aggraver avec l’introduction d’autres bio-similaires car certains praticiens sont réticents à prescrire ce type de médicaments, considérant qu’ils ne peuvent le faire, tant qu’ils n’ont pas eu l’autorisation de mise sur le marché », a déclaré, le Pr Tebaibia à l’agence presse.
Le Pr Tebaibia a appelé, en conséquence, à l’élaboration d’un cadre juridique réglementant l’usage de ces médicaments et ce, afin de couvrir le médecin prescripteur qui fait face à une sorte de vide juridique dans ce domaine.
Mokhtar Hasbellaoui : « l’importance de mettre en place des mécanismes »
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui abordé le volet des médicaments innovants issus de la biotechnologie, dont il relèvera « l’importance de mettre en place des mécanismes fédérant les approches et générateurs de consensus ».
L’enjeu étant d’assurer « la meilleure thérapeutique possible, pour le plus grand nombre de patients » et ce, a-t-il averti, dans « les limites financières de la collectivité ».
Il a affirmé, à ce propos, que la future nouvelle loi sanitaire « renforcera » la politique mise en œuvre dans ce sens, à travers la prise en charge des aspects liés à l’enregistrement, la fixation du prix, les mécanismes de remboursement ainsi que les consensus thérapeutiques.
L’Etat va autoriser tous les bio-similaires ?
Il s’agit de savoir si l’Etat va autoriser la prescription de tous les bio-similaires sans aucun danger sur le plan légal, s’est-il interrogé, à ce sujet, citant l’exemple des traitements prescrits pour le diabète, les rhumatismes, le cancer, certaines anémies, etc.
Le Pr Tebaibia a fait savoir que les bio-médicaments développés par la biotechnologie et introduits depuis peu en Algérie sont très onéreux, contrairement aux bio-similaires coûtant 30 % moins chers. Ceci, sachant que les deux types de produits présentent les mêmes effets thérapeutiques.
Synthèse SN
Votre communication alarmiste, démontre oh combien ce sujet sur les biosimilaires est mal maîtrisé.
Vous vous focalisez sur le diabète, comme s’il y a que l’insuline Biosimilaire comme medicament biosimilaire en Algérie!
Le laboratoire que vous avez citez dans vos articles précédants comme étant dans le rouge, a eu l’autirisation de mise sur le marché européen de son insuline glargine biosimilaire (approuvée par l’EMA) et l’autorisation de son médicament biosimilaire pour le traitement du cancer du sein au USA ( Approuvé par la FDA).
Ces 2 biosimilaires enregistrés en Algérie après avoir étaient expertisés par les experts algériens et commercialisés en Algerie ont donnés entière satisfaction sur le volet efficacité, tolérance et sécurité.
La guerre des laboratoires ne doit en aucun, altérer la ligne éditoriale de la presse y compris la presse spécialisée, car l’information doit être respectueuse des patients et de leurs médecins qui ont fait le choix d’opter pour un traitement aussi sure et efficace à moindre coût.
Les économies engendrées permettraient à d’autres patients d’avoir accès aux médicaments innovants souvent trop chers.
Les pays les plus riches, on fait se choix exemple les pays scandinaves, pour ne citer que cela.