jeudi 21 novembre 2024
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L’Algérie « ne renonce pas à la Chloroquine », malgré l’annonce de l’OMS

Selon le membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, Dr. Berkani; l’Algérie n’a pas l’intention de laisser tomber l’usage de la chloroquine. La décision de l’OMS de suspendre les essais cliniques de ce traitement ne dissuade nullement notre pays.

En effet, l’Algérie ne relève aucun inconvénient au protocole thérapeutique utilisé contre le Coronavirus. Le docteur Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité susmentionné, a fait savoir, dans une déclaration ; « Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. […] Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables », a-t-il précisé.

Dr Bekkat Berkani, qui occupe aussi la présidence du Conseil de l’ordre des médecins algériens, a ajouté : « Nous n’avons enregistré aucun décès lié à l’utilisation de la chloroquine ». L’Algérie n’a donc pas intérêt à abandonner une formule qui fonctionne. C’est ce que l’on peut déduire en s’appuyant sur les propos du membre du comité scientifique.

Le porte-parole du Comité scientifique, Dr Djamel Fourar; a révélé hier 25 mai les chiffres relatifs à ce traitement en Algérie. Depuis fin mars, plus de 15.000 cas confirmés ou suspects ont été soumis au protocole thérapeutique. Les autorités sanitaires algériennes n’ont jusque-là jamais fait état d’un incident en lien avec l’hydroxychloroquine.

Chloroquine : En Algérie, il n’est pas question de « retrait de confiance »

L’OMS a mis en suspens provisoirement ses essais cliniques menés en partenariat dans de multiples pays. Cela est survenu après la parution d’une étude dans la revue médicale The Lancet; évoquant l’inefficacité et la nocivité même de l’hydroxychloroquine. La suspension temporaire a été décidée dimanche dernier et annoncé le lendemain, lundi.

Pour Bekkat, il s’agit d’une étude qui « prête à confusion ». La raison en est qu’elle « semble concerner des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours ». En fait, « c’est une étude observationnelle et pas du tout clinique au sens propre du terme », a-t-il signalé.

« Il y a lieu de constater que l’utilisation de la chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélée efficace quand elle est utilisée précocement »; a assuré l’orateur. L’Algérie continuera à miser sur la chloroquine tant que celle-ci continue à son tour à donner des résultats décrits par le ministre Benbouzid « d’encourageants ».

La chloroquine et l’azithromycine ne seront pas bannis de nos hôpitaux.

Un commentaire

  1. La chloroquine mise sur le marché en 1946 n’a jamais présenté de sérieux problèmes.. Et voila qu’elle devient dangereuse..?!