La candidature de l’Algérie pour abriter le siège de l’Agence africaine du médicament (AMA) arrive avec celle du Rwanda parmi les deux premières du classement, a annoncé vendredi un communiqué du ministère de l’Industrie pharmaceutique.
Les conclusions du rapport des travaux de la Première Conférence des Etats Parties au Traité portant création de l’Agence africaine du médicament (AMA), tenus du 1er au 3 juin à Addis-Abeba, font ressortir que la candidature de l’Algérie arrive avec celle du Rwanda parmi les deux premières du classement, a annoncé le ministère.
Le communiqué a précisé que l’Algérie dépasse ainsi dans le classement la Tunisie, le Maroc, le Zimbabwe, l’Ouganda, la Tanzanie et l’Egypte.
Le siège de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) sera déterminé en juillet prochain, lors du Conseil exécutif réunissant les ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA).
Le Conseil exécutif de l’UA devra porter son choix sur une shortlist des meilleures candidatures en application des recommandations de la Conférence des états parties.
Les travaux de cette rencontre ont été consacrés à l’adoption du règlement intérieur de l’Agence Africaine du médicament et à l’examen des rapports des missions d’évaluation effectuées dans les huit pays africains candidats pour abriter le siège de cette importante Agence continentale,explique la même source.
« Forte de ses ressources institutionnelles, règlementaires et humaines et du développement sans précédent de son industrie pharmaceutique, mais aussi des garanties offertes à l’AMA, en application des instructions et du programme du président de la République, la candidature de l’Algérie apparaît désormais comme favorite pour accueillir le siège de cette Agence », souligne le communiqué.
Conduite par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, et assistée par la représentation diplomatique algérienne à Addis-Abeba, la délégation algérienne, s’est félicitée de la conclusion des travaux tout en réaffirmant l’importance stratégique de cette agence dans le renforcement des capacités des Etats parties et la mutualisation des ressources et expertises africaines pour le développement de la production pharmaceutique a même d’assurer la souveraineté sanitaire du continent, ajoute le communiqué.