Le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un bilan sur les réalisations du secteur au titre de l’exercice 2020relève des insuffisances du secteur relevées lors des précédentes années, le document fait état de l’existence de 40 unités de production à l’arrêt depuis 2017, avec près de 700 médicaments en attente d’être commercialisés, et ce en raison de l' »absence d’un cadre réglementaire qui permet à l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) d’enregistrer ces unités et les produits qu’elles fabriquent ».
Monopole des médicaments hospitaliers
Le phénomène de monopole de 29 médicaments hospitaliers dont la catégorie a été déterminée a été signalé, d’autant plus que le ministère a affirmé que l’accélération de l’enregistrement des médicaments bio-similaires (générique) peut venir à bout de ce phénomène et économiser de sommes importantes d’argent.
De plus, la même source indique qu’il est désormais indispensable de s’orienter vers le renforcement de la production nationale, notamment dans les domaines de production des médicaments anti-cancéreux et de médicaments anti-diabète, » dont la facture d’importation s’élève à près d’un (01) mds euros annuellement ».