jeudi 21 novembre 2024
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FRATER-RAZES :15 millions de doses d’anticoagulants fabriquées d’ici la fin de l’année

Dans une déclaration à l’APS, M. Boudiba a fait savoir que le laboratoire pharmaceutique a également produit durant le premier semestre 2021 un total de 10 millions de doses, ce qui devra porter la production sur l’ensemble de l’année à 25 millions de doses.

« La demande d’anticoagulants hors pandémie de Covid-19 est de 8 millions de seringues/an », a-t-il ajouté précisant que la production actuelle « couvre toute la demande du marché national » à travers l’approvisionnement de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et les officines privées via les grossistes.

S’agissant du médicament produit par Frater-Razes, le Varenox, un biosimilaire de l’Enoxaparine (Lovenox) injectable, M. Boudiba assure que la livraison s’effectue « de manière quotidienne » auprès de la PCH et des grossistes.

Concernant les craintes des patients quant à la disponibilité des anticoagulants, le représentant de Frater-Razes s’est montré rassurant, en saisissant l’occasion pour appeler les prescripteurs à « favoriser la production nationale » par rapport aux anticoagulants importés.

Nesrine Charikhi : « Varenox produit en Algérie est largement disponible ».

Pour sa part, la responsable de la communication au ministère de l’Industrie pharmaceutique, Nesrine Charikhi, a fait savoir que « le princeps Lovenox est limité alors que le (générique) Varenox produit en Algérie est largement disponible ».

« Certains prescripteurs induisent les patients en erreur alors qu’il s’agit du même principe actif, à savoir l’Enoxaparine », a-t-elle noté, ajoutant que dans le cadre du protocole thérapeutique adopté par le ministère de la Santé, un autre anticoagulant a été inscrit, l’Innohep (Tinzaparine), également « disponible » à travers les différentes structures de santé.

Pour rappel, la chaîne de production du Varenox a été inaugurée en septembre 2020, avec une capacité de production pouvant atteindre 75.000 unités/jour. Un projet qui permettra de « renoncer à l’importation de ce médicament qui coûte plus de 60 millions de dollars/an », selon le ministère de l’Industrie pharmaceutique.