Le Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) et le Syndicat national des médecins résidents (SNMR) ont appelé les pouvoirs publics à assurer la sécurité dans les établissements de santé et à protéger les médecins contre les agressions qu’ils subissent au quotidien dans l’exercice de leur métier.
La présidente du SNECHU Ouahiba Ouahioune a dénoncé « les agressions que subissent les médecins dans les établissements publics lors de l’exercice de leur métier », appelant les pouvoirs publics à assurer la sécurité dans ces établissements.
Des mesures « urgentes » à prendre .
Mme Ouahioune a appelé à prendre des mesures « urgentes » pour mettre fin à ces agressions qui « ne se produisent que dans le secteur public », soulignant l’importance d' »assurer la sécurité et les moyens humains et matériels pour une meilleure gestion des établissements hospitaliers.
La présidente du SNECHU a en outre souligné la nécessité de permettre au médecin-généraliste » d’assurer les soins de proximité afin de réduire la pression sur les hôpitaux, appelant à ce propos à réhabiliter le Conseil de l’ordre des médecins pour trancher certaines questions avant d’aller à la justice.
Le système informatique a la traine.
S’agissant des insuffisances relevées dans le secteur, Mme Ouahioune a évoqué le retard enregistré dans l’application du système informatique qui facilite la tâche au médecin et au malade.
Elle s’est dit indignée par « les campagnes subversives » menées par certains sur les réseaux sociaux contre le corps médical et paramédical, notamment après le décès d’une parturiente à Djelfa cet été, précisant que le dossier était au niveau de la justice. Ce qui s’est passé à Djelfa, a-t-elle dit, peut se produire dans n’importe quel endroit du pays à cause du manque de moyens humains et matériels.
Manque dans la formation pratique.
Les représentants des médecins ont déploré cette situation, affirmant qu’ils restent les plus exposés aux agressions du fait qu’ils assurent les gardes de nuit dans « des conditions difficiles », citant à titre d’exemple le service des urgences où les malades souffrent d’une longue attente.
Pour sa part, le Secrétaire général du SNECHU le Pr. Mohamed Belhadj a déploré le transfert du malade à travers plusieurs services et établissements pour traiter la même maladie ainsi que le manque de moyens dans la formation, notamment pratique. Synthèse SN/ Agence