« La facture d’importation de médicaments a connu cette année qui tire à sa fin, une baisse estimée à 40% par rapport à l’année d’avant. Ce qui va certainement donner plus de latitudes à la Pharmacie centrale des hôpitaux, pour acquérir d’autres produits médicamenteux essentiels et qui ne sont pas disponibles ». C’est en ces termes que le ministre de l’Industrie pharmaceutique le Dr Lotfi Benbahmed a tenté ce jeudi de résumer les chantiers des réformes engagés par son département pour hisser le secteur qu’il dirige aux standards internationaux et ce, à l’occasion de la tenue de la deuxième journée thématique organisée par la Fédération algérienne de pharmacie (FAP) au CIC Abdelatif Rehal à Alger. Le deuxième « Fap Summit » a été d’ailleurs totalement dédié à la nouvelle réglementation du secteur de l’industrie pharmaceutique.
Un Chantier d’élaboration de textes
Président l’ouverture des travaux de « Fap Summit », le ministre a fait savoir que son département créé en juin 2020, a lancé un grand chantier d’élaboration de textes réglementaires qui permet d’assurer la santé du malade, tout en accordant une priorité au segment de la production nationale après la mise en place parallèlement d’un plan d’urgence. « Les effets de cette nouvelle stratégie nationale sont aujourd’hui vérifiables sur le terrain, à travers la baisse de la facture d’importation de médicaments à près 40% », a assuré le ministre.
Opération d’enregistrement des nouveaux médicaments
Sur sa lancée, le Dr Benbahmed n’a pas manqué de rappeler les dernières mesures prises pour accélérer l’opération d’enregistrement des nouveaux médicaments après la mise en place d’un comité d’experts cliniciens au niveau de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP). «Un Comité des médicaments essentiels sera installé la semaine prochaine », a annoncé le ministre devant un parterre de pharmaciens et de médecins cliniciens venus nombreux s’imprégner des nouveaux textes réglementaires pour avoir une bonne visibilité sur l’industrie pharmaceutique nationale. Dans la foulée des réformes règlementaires engagées par son département, le Dr Lotfi Benbahmed préviendra qu’un nouveau cahier de charges devant mettre de l’ordre et mieux régir le secteur de l’importation de médicaments sera bientôt finalisé. « il ne sera plus autoriser d’importer des médicaments produits localement et disponibles en Algérie ».
Un observatoire national de pharmacovigilance.
L’autre annonce faite par le premier responsable de l’Industrie pharmaceutique est l’installation de l’observatoire national de pharmacovigilance. « Cet observatoire fait office de cellule de veille. La nouveauté réside dans le fait que tous les acteurs concernés par les médicaments y seront tous associés. On a impliqué les prescripteurs, les opérateurs, les pharmaciens. Nous allons aussi associés les associations de malades et ce pour mieux répondre à leur attente », expliquera encore le Dr Lotfi Benbahmed.
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