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Selon sa dernière étude réalisée sur l’évolution de la maladie du coronavirus, l’Institut national de santé publique (INSP) a relevé que l’activité virale a pris une tendance ascendante tout au long du mois d’avril.
Les analystes de l’INSP ont expliqué que leur constat épidémiologique a été dressé à partir des données du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière et qui proviennent des différents établissements hospitaliers dédiés à la prise en charge les malades COVID-19. La dernière analyse de l’INSP publié le 8 du mois en cours s’appuie en fait sur des données liées à l’hospitalisation et à l’admission des patients en réanimation. L’analyse montre bien que les principaux indicateurs de l’épidémie sont repartis à la hausse. Cette hausse épidémique inattendue est observée dans les tendances du nombre des malades pour lesquels une confirmation biologique (PCR+) ou radiologique
(scanner) a été confirmée dans les décomptes dressés quotidiennement par les autorités
sanitaires.
Tendance à la hausse des contaminations au centre et à l’est du pays
L’accroissement des nouveaux cas est notamment noté dans les structures hospitalières des wilayas du centre, de l’est et de l’ouest du pays. Alors que l’augmentation des hospitalisations est signalée, dans les régions du centre et de l’est du pays. Allant dans le détail, la recrudescence des contagions confirmées par la RT-PCR ou par l’examen
radiologique est signalée à Tizi Ouzou, Médéa, Tipaza et Aïn Defla pour les régions du Centre et à Batna, Skikda, Annaba, Guelma et Constantine pour l’est du pays. Les hospitalisations suivent fatalement les tendances haussières des contaminations au coronavirus dans les régions suscitées. Les experts de l’INSP appellent enfin à un redoublement de la vigilance, en renforçant les mesures barrières et de distanciations sociales.
Lotfi Yahia pour santenews-dz.com
