dimanche 22 décembre 2024
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L’affaire Dr.Nabil Mellah

Le site Maghreb émergent explique les raisons de la mise sous mandat dépôt de Nabil Mellah.

Le directeur général de Merinal, groupe pharmaceutique en Algérie, Nabil Mellah, a été placé sous mandat de dépôt en fin d’après midi de ce dimanche 09 mai. Le juge d’instruction auprès de la 6e chambre du tribunal de Sidi M’hamed l’a inculpé de blanchiment d’argent et d’infraction sur les mouvements de capitaux.

En fait le laboratoire algérien, exportateur de médicaments, est accusé d’avoir importé et vendu à perte un médicament pendant plusieurs exercices. Une semaine d’aller et retour à la gendarmerie de Bab Ejedid dans le cadre d’une enquête préliminaire n’a pas permis de classer sans suite une plainte du ministère de l’industrie pharmaceutique pour « pratique commerciale illicite » contre Vapropharm, une « sister-compagnie » de Merinal.

Nabil Mellah est passé au statut de garde à vue le jeudi 06 mai puis a été présenté, avec son frère Ryad, au procureur prés du tribunal d’Alger ce dimanche après midi. Co-gérant, son frère comparaitra libre. « La vente à perte est illégale » a rappelé un expert fiscal à Maghreb Emergent, « mais s’il est démontré que le prix de vente pratiqué ne porte pas de préjudice financier à l’entreprise qui le pratique, alors il ne peut pas s’agir d’une vente à perte ».

Le directeur général de Merinal, 2e groupe pharmaceutique en Algérie, Nabil Mellah, a été placé sous mandat de dépôt en fin d’après midi de ce dimanche 09 mai. Le juge d’instruction auprès de la 6e chambre du tribunal de Sidi M’hamed l’a inculpé de blanchiment d’argent et d’infraction sur les mouvements de capitaux.

En fait le laboratoire algérien,  exportateur de médicaments, est accusé d’avoir importé et vendu à perte un médicament pendant plusieurs exercices. Une semaine d’aller et retour à la gendarmerie de Bab Ejedid dans le cadre d’une enquête préliminaire n’a pas permis de classer sans suite une plainte du ministère de l’industrie pharmaceutique pour « pratique commerciale illicite » contre Vapropharm, une « sister-compagnie » de Merinal.

il s’agit bien d’un mouvement inverse ou le fournisseur envoie vers son partenaire en Algérie le différentiel entre le prix de vente – enregistré au ministère de la santé – et le prix de cession du médicament à la PCH. C’est ce qui a laissé dire à un de ses avocats, surpris par la décision du juge d’instruction de mettre en détention provisoire Nabil Mellah, que « l’audition s’est très bien déroulée. On n’a pas compris l’issue. C’est comme s’il y’ avait un sous-dossier dans cette affaire ».

Explique Maghreb Emergent