Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, a paraphé plusieurs arrêtés ministériels permettant la relance de la production locale des médicaments et les produits pharmaceutiques.
« Dans le cadre de la continuité du processus de mise en place d’un nouveau cadre règlementaire régissant l’enregistrement des produits pharmaceutiques et après publication des trois décrets exécutifs relatifs à l’enregistrement des médicaments, l’homologation des dispositifs médicaux et le comité économique, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, a procédé hier samedi, à la signature de huit (8) arrêtés », a précisé la même source.
Il s’agit d’un arrêté fixant le modèle du formulaire de la demande de pré-soumission des produits pharmaceutiques soumis à l’enregistrement, un arrêté fixant la composition du dossier d’enregistrements des médicaments à usage de la médecine humaine, ainsi qu’un arrêté portant désignation du président et des membres de la commission d’enregistrement des produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine.
Le ministre a également signé un arrêté fixant la procédure de l’évaluation documentaire et/ou technique du dossier d’enregistrement et la liste des médicaments concernés, un arrêté portant missions, composition organisation et fonctionnement du comité d’experts cliniciens et un autre arrêté portant désignation du Président et des membres de la commission d’homologation des dispositifs médicaux.
Deux autres arrêtés ont également été signés, à savoir un arrêté portant désignation du président et des membres du Comité économique intersectoriel des médicaments et un arrêté fixant la procédure de fixation des prix médicaments par le comité économique intersectoriel.
Ces arrêtés ministériels, notamment ceux relatifs à l’installation effective de la commission d’enregistrement des médicaments et la commission d’homologation des dispositifs médicaux, ainsi que le comité des experts cliniciens et le comité économique intersectoriel des médicaments, vont « permettre de relancer la production locale et accélérer le traitement des dossiers en instance d’enregistrement et de contrôle, en particulier pour les bio-therapeutiques similaires qui feront mécaniquement baisser la facture d’importation ».
De plus, ces textes consacrent « la création de valeur ajoutée à travers la définition du taux d’intégration et la promotion de l’export de la production locale », selon l’agence de presse service
En fin, ces textes permettront à « l’agence nationale des produits pharmaceutiques, à l’instar des agences les plus avancées, de procéder à l’enregistrement des vaccins Covid-19 dans les meilleurs délais ».
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