vendredi 22 novembre 2024
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A la veille de la journée mondiale contre l’hépatite

« SOS Hépatite » : dépister, traiter  pour l’élimination de l’hépatite

Une rencontre de présentation du déroulement de la première campagne de dépistage de l’hépatite C, menée dans le cadre du plan national de lutte  sous le thème « dépister, traiter pour l’élimination de l’hépatite », lors de cet événement professionnel Le Directeur de la prévention et de la promotion  de la santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme  hospitalière Dr  Fourar a indiqué ,  que l’Algérie aspirait à réduire la moyenne d’atteinte d’ici 2020. Un rendez-vous professionnel ,riche en communications et interventions

« La production locale des médicaments a amélioré la  prise en charge des malades »

A la veille de la journée mondiale contre l’hépatite célébrée cette année  sous le thème « dépister, traiter pour l’élimination de l’hépatite », Dr  Fourar a indiqué que la production locale des médicaments contre cette  pathologie a permis d’améliorer la prise en charge des malades, soulignant  que l’Algérie aspirait à réduire la moyenne d’atteinte d’ici 2020.

En application de la stratégie tracée par l’Organisation mondiale de la  santé (OMS) pour éliminer l’hépatite, le responsable a indiqué que  « l’Algérie est classée parmi les pays à faible prévalence de la maladie et  a pris des mesures préventives à travers la mise en place d’un programme  national de lutte contre cette pathologie, en réduisant les cas d’atteinte  et de contagion à travers l’introduction du vaccin contre l’hépatite B et  en assurant les moyens nécessaires pour son dépistage précoce et son  traitement gratuit en dépit de ses coûts élevés ».

1500 cas recensés en 2017

Indiquant que plus de 1500 cas d’atteinte de cette maladie ont été  recensés à travers le territoire national en 2017, M. Fourar a rappelé les  campagnes de sensibilisation organisées par le ministère de la santé pour  le diagnostic précoce de cette maladie dans les wilayas de l’Est du pays  qui seront suivis de campagnes similaires dans d’autres wilayas du pays en  septembre.

La nécessité de relancer la  commission nationale de suivi

De son côté, le président de l’association nationale « SOS Hépatite »,  Abdelhamid Bouallag a mis l’accent sur la nécessité de relancer la  commission nationale de suivi de l’hépatite dont l’activité a été gelée ces  dernières années et d’encourager la greffe du foie qui n’a toujours pas  atteint le niveau requis.

 Les garanties de l’Institut pasteur 

Le directeur général de l’Institut pasteur, Dr Zoubir Harath a veillé à la  garantie des réactifs utilisés dans les analyses médicales et le diagnostic  précoce de cette maladie en particulier, en sus des vaccins destinés aux  nourrissons et aux femmes enceintes.

 

 «la sensibilisation à la gravité de cette maladie»

Le vice-directeur chargé du dossier de l’hépatite C à la Direction de la  prévention et de la promotion de la santé au ministère, Samia Hamadi a  déploré le recours des malades au traitement à un stade avancé de la  maladie, ce qui nécessite « une lourde prise en charge ».

Elle a insisté, en outre, sur l’importance de « renforcer les mesures  préventives », d’autant qu' »un nombre important de malades renoncent au  traitement ».

Mme Hamadi a mis en exergue le rôle de la société civile et mourchidates  du ministère des Affaires religieuses  et des wakf dans la sensibilisation à la gravité de cette maladie,  soulignant les efforts des autorités publiques qui ont permis la production  des molécules destinés à traiter cette maladie au niveau local, et partant  contribuer à atténuer ses coûts.

 « le traitement garanti par l’Algérie a prouvé son  efficacité »

Le spécialiste en hépatologie au CHU Mustapha Bacha, Pr Nabil Debzi a  estimé que le traitement garanti par l’Algérie depuis 2015 « a prouvé son  efficacité » et ce avec la reconnaissance de l’Organisation mondiale de la  santé (OMS), plaidant pour l’adoption d’une stratégie nationale de lutte  contre la maladie adaptée à la situation épidémiologique actuelle.

Par ailleurs, le représentant de l’Onu-sida à Alger, Dr Adel Seddam a  salué les mesures préventives et les analyses effectuées par le ministère  de la Santé, susceptibles de « faciliter le travail de l’Onu concernant la  définition des zones de prévalence du virus à travers le pays, afin de  faire face au danger du Sida d’autant que les facteurs de contamination et  de gravité son

SN/ Agence