mercredi 30 octobre 2024
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Affectant la résistance osseuse.

L’ostéoporose : 36 % de cette affection chez les femmes en Algérie

À l’occasion d’une rencontre de célébration de la Journée  mondiale de l’ostéoporose, le Pr Djoudi a mis en exergue le caractère    « silencieux et la conséquence très handicapante de la maladie », laquelle ne  se manifeste qu’une fois survenue la première fracture, préconisant, par  conséquent, la nécessité d’un diagnostic précoce pour détecter l’état de  résistance et de fragilité osseuses.

La prévention de l’ostéoporose, affectant la  résistance osseuse, passe par un dépistage précoce, a affirmé, mardi à  Alger, le président de la Société algérienne de Rhumatologie, le Professeur  Hachemi Djoudi, soulignant le caractère silencieux de cette pathologie ne  se manifestant que lorsque survient une fracture.

Parce que l’ostéoporose touche précisément le squelette, le spécialiste  recommande « une protection des os dés la petite enfance, à travers  notamment une bonne hygiène de vie, dont une alimentation saine et  équilibrée. Ceci, en  plus de s’exposer davantage au soleil.

Aux personnes adultes, les femmes essentiellement pour être les plus  concernées dés la ménopause, il conseille d’ »éviter autant que faire se  peut la première fracture, celle-ci se suivant souvent par d’autres, à  savoir la cascade fracturaire », explique-t-il.

Une femme sur trois est touchée

« Ainsi, une femme sur trois est sujette aux fractures après l’âge de 50  ans, contre une (1) femme sur deux (2) au-delà de 60 ans alors qu’elles  sont 100 % de femmes à avoir au moins une fracture à partir de l’âge de 90  ans », a-t-il détaillé.

Aussi, le Pr Djoudi insiste sur l’importance de capturer les fractures  lorsque celles-ci surviennent, en orientant les patients pour une bonne  prise en charge vers le service de rhumatologie, mettant en garde, par  ailleurs, sur le fait que les fractures dites sévères impactent  négativement sur la qualité, mais aussi la durée de la vie.

Exerçant à l’hôpital spécialisé de Douéra, le Pr Chafika Haouichat a  rappelé qu’une étude menée ces dernières années en Algérie a révélé une  prévalence de plus de 36 % de cette affection chez les femmes âgées de plus  de 45 ans, alors qu’une autre étude menée durant l’année en cours dans des  services hospitaliers a révélé l’existence de quelques 25.000 cas  annuellement.

Les deux spécialistes tiennent à relever l’importance de la  sensibilisation de la population sur la proportion considérable de cette  maladie au sein de notre société et de l’intérêt de s’en prémunir,  soulignant qu' »il s’agit de problème de santé publique »

Synthèse SN