Insécurité. Selon un rapport publié par les syndicats de santé et relayé par la presse, on déplore en Algérie plusieurs actes de violence quotidiennement dans les hôpitaux. Le personnel est le plus touché par ces violences.
Suite à cette hausse des agressions à caractère physique que subi le personnel médical, le ministère de la Santé secouer par les appelles à assistance au personnel en danger a décidé d’intervenir. Par une instruction adressée aux directeurs des établissements hospitaliers que TSA a publié ; « la Direction générale des services de la santé et de la réforme hospitalière ordonne que toute agression d’un professionnel de santé dans l’exercice de ses fonctions doit être suivie d’une plainte auprès des services de police à l’encontre de ou des agresseurs ».
Avant d’ajouter, « l’exploitation des différents rapports émanant de certains établissements signale des agressions physiques et des destructions de biens publics de la part notamment d’accompagnateurs de malade ».
Le ministère de la Santé demande aux directeurs des établissements hospitaliers de lui « transmettre impérativement le nombre et la nature des agressions physiques par établissement dont ont été victimes les professionnels de santé dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions et ce pour la période du 1 janvier au 15 août 2017 »
Toute en précisant dans leurs rapports si les établissements sont dotés de postes de police assuré par des agents de la sûreté nationale
2.700 cas en 2016
Le SNPSSP a recensé 2.700 cas d’agressions en huit mois seulement contre le personnel médical, notamment les médecins, a indiqué le président du syndicat, le docteur Lyès Merabet. « Nous avons au syndicat lancé une étude sur la violence dans le milieu hospitalier en 2015 et 2016. Nous avons enregistré 2.700 cas survenus la nuit au niveau des points de garde, à savoir les services des urgences. Tout le corps médical est exposé à ces agressions. Et même les patients ne sont pas épargnés », déplore-t-il.
SN / synthèse