mardi 22 octobre 2024
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Dr, Naoufel Chibane et Dr. Missaoui vident leur Sac.

SNPSP/ Le ministère de la Santé est l’origine des dysfonctionnements.

Lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 19 août, par  le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) le Dr. Naoufel Chibane a promis, un mouvement d’envergure à la prochaine rentrée sociale

Le conférencier  accuse directement le département de Hasbellaoui  d’être à l’origine de malaise que connait le secteur   « le responsable de la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur de la santé est bien le ministère » dira le secrétaire générale

Le syndicat dénonce « une atteinte à l’intégrité physique et morale du corps médical ». Il dresse un constat sur « la situation dans les établissements publics qui est devenue insupportable ». Il cite « l’insécurité, le manque de moyens et le manque d’effectifs auxquels s’ajoutent l’insulte et l’invective ». affirme-t-il.

« Nous sommes des médecins pas des criminels »

Les cas d’agressions contre les personnels dans les hôpitaux sont à la  hausse depuis« Aujourd’hui, on est présenté à devant l’opinion publique comme des criminels, des hommes et femmes sans foi, sans conscience. Où allons-nous avec cette mentalité ? » Indique Dr Chibane, qui n’accepte plus cette situation d’insécurité

 

Dr. Missaoui «  Des sommes colossales pour des infrastructures sans âme »

A son tour le  Dr. Missaoui, vice-président du syndicat, pointe de doigt   le ministère de la Santé, d’être à l’origine de ce dysfonctionnement. « Les seuls responsables qui devront être mis en prison sont ceux du ministère de la Santé », en référence à l’affaire de Djelfa. Ou Six personnes, sont actuellement en détention provisoire.

Pour le Dr. Missaoui, le cas de décès de la parturiente et son bébé à Djelfa est de « la responsabilité du ministère de la Santé qui a envoyé deux gynécologues seulement pour couvrir trois Daïras ». « Le personnel médical n’est pour rien dans cette affaire » a-t-il affirmé.

Selon M. Missaoui, « depuis 15 ans on entend parler de la réforme de la santé publique. Des sommes colossales ont été dépensées pour la mise en place d’une infrastructure sans âme ». « Dans les hôpitaux publics, on est dans le bricolage » assène-t-il. « Il y a un échec flagrant de la politique sanitaire et des programmes mis en place en Algérie », a-t-il souligné.

synthèse S.N