Quelque 37 médicaments importés sont passés à la production locale dans des segments à forte valeur ajoutée, durant les cinq premiers mois de l’année 2021, a indiqué le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué.
Selon la même source, le Comité économique intersectoriel des médicaments a réussi à orienter les investisseurs vers des produits à forte valeur ajoutée, avec 37 médicaments importées qui sont passés à la production locale, constituant une substitution directe à l’importation et 16 premiers bio similaires enregistrés.
Cela a permis de générer pour ces seuls produits une économie de près de 100 millions de dollars, précise le communiqué publié sur le site web du ministère.
Ce bilan a été présenté lors de la réunion de travail et de coordination, présidée par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, avec les membres du comité.
Globalement, le comité a traité depuis son installation en janvier dernier, 1.377 dossiers dont 1.058 produits fabriqués localement et 319 produits importés.
Le travail du comité a permis également la priorisation de l’enregistrement des médicaments génériques avec 34 produits pharmaceutiques hospitaliers et 27 médicaments biosimilaires et ce dans le but de pallier aux situations monopolistiques en favorisant la concurrence pour la baisse des prix.
La réunion à été l’occasion pour M. Benbahmed pour donner quelques orientations concernant la nouvelle procédure de fixation de prix a même de trouver un équilibre entre le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et la régulation budgétaire par la maîtrise des dépenses des caisses de la sécurité sociale.
Cette nouvelle procédure de fixation de prix a pour objectif de satisfaire le besoin et l’intérêt thérapeutique car les économies réalisées à travers les différentes mécanismes seront réaffectés pour l’acquisition des produits innovants, notamment pour les maladies rares et l’oncologie, ajoute la même source.
APS